Technique de Contrôle du taux de CO2 (Qualité de l’air dans le bâtiment)

CONTRÔLER SA QUALITÉ d’AIR DANS SON BÂTIMENT C’EST ESSENTIEL POUR PRÉSERVER SA SANTE !

Le gaz carbonique : un gaz de « vie » qui peut-être dangereux à forte concentration !

Parmi les gaz importants à mesurer dans les pièces où vivent des personnes, le dioxyde de carbone appelé aussi gaz carbonique est certainement celui qui doit être mesuré le plus précisément et le plus souvent pour déterminer la qualité de l’air intérieur et procéder à des actions pour l’éliminer (ventilation de l’espace de vie).
Dans les espaces confinés, le gaz carbonique est généré par la respiration des personnes présentes et, amplifié par la présence de fumeur. À l’état naturel le dioxyde de carbone est présent dans l’air avec une concentration moyenne résiduelle de 390 ppm (en augmentation permanente dû aux activités industrielles). Idéalement, le niveau de CO2 en espace fermé ne doit pas dépasser 1000 ppm, au-delà de ce niveau les personnes ressentent de la fatigue et des difficultés de concentration.
L’air intérieur des bâtiments, des maisons, des bureaux est 2,5 fois plus pollué qu’à l’extérieur ; si l’air n’est pas renouvelée régulièrement naturellement ou mécaniquement (par un système de ventilation mécanique et un apport d’air de l’extérieur (filtrée ou pas)) le taux de particules de CO2 dans l’air (PPM) augmente et apporte de l’inconfort aux occupants, voir des risques pour leur propre santé.

Concentration acceptable pour la ventilation de l’espace vie de l’habitat ou du bureau ?

Concentrations de CO2 dans l’air intérieur
valeurs de classement de la qualité de l’air intérieur avec des valeurs associées à des effets sur la santé
Différentiel de concentrations de CO2 entre l’air intérieur et l’air extérieur utilisé pour le classement de la qualité de l’air intérieur selon la norme NF EN 13779les concentrations de CO2 ou différentiels de concentrations de CO2 entre l’air intérieur et l’air extérieur issues des études épidémiologiques ou toxicologiquesles valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP)
d [CO2] ≤400 ppm
Qualité de l’air intérieur excellente
RAS RAS
d [CO2] entre 400 et 600 ppm
Qualité de l’air intérieur moyenne
[CO2] ≥850 ppm ou d [CO2] ≥450 ppm
Plage correspondant en moyenne sur
une journée de travail à une
augmentation de symptômes du SBS*
dans des bureaux
d [CO2] entre 600 et 1000 ppm
Qualité de l’air intérieur modérée
[CO2] ≥1000 ppm ou d [CO2] ≥600 ppm**
Plage correspondant à :
 une augmentation de symptômes liés à
l’asthme chez l’enfant, en moyenne sur une
journée d’école
 une altération suspectée de la
performance psychomotrice due au CO2
seul chez l’adulte, en moyenne sur
quelques heures (une seule étude)
d [CO2] > 1000 ppm
Qualité de l’air intérieur basse
[CO2] égale à 10000 ppm
Concentration correspondant
sur au moins 30 minutes à
l’apparition d’acidose
respiratoire due au CO2 seul (un
des premiers effets critiques)
chez l’adulte sain avec une
charge physique modérée
[CO2] égale à 5000 ppm

[CO2] comprise entre 10000 et 30000 ppm
* SBS : syndrome du bâtiment malsain (ou en anglais : « Sick Building Syndrome »)
** Différentiel entre CO2 de l’air intérieur et de l’air extérieur calculé à partir d’un niveau intérieur ≥1000 ppm et d’un niveau extérieur pris par défaut de 400 ppm

Pour résumer

Diagnostiquer la qualité de l’air de l’espace vie à l’aide un enregistreur dédié (datalogger)

La société MG BUILDING CONSULTING oeuvre sur la qualité de l’air dans les espaces confinés afin d’améliorer le cadre de vie, que ce soit dans les bureaux, les appartements, ou les maisons individuelles. Ne pas connaître sa qualité d’air peut vous amener à des pathologies récurrentes plus ou moins bénignes. A l’inverse, connaitre son taux de CO2 moyen dans l’air, dans son espace vie, permet de prendre de meilleures gestes dans la journée, comme ouvrir ses fenêtres régulièrement, utiliser des enregistreurs de taux de CO2 « nomades » lors de réunions professionnelles en espace confiné, ou programmer des travaux de réhabilitation d’une ventilation mécanique, surtout lors de l’utilisation de cheminée à foyer « bois », ou après avoir améliorer la qualité énergétique des parois opaques (murs), ou les dalles de l’immeuble ou de la maison.
Le diagnostic du contrôle de taux de CO2 consiste à placer un datalogger sur un endroit précis de l’espace vie, et de mesurer le taux de CO2 selon un cycle d’enregistrement défini (débit d’échantillonnage) qui peut aller de 2 heures à 8 heures, voir plus.

Coaching « qualité de l’air » en milieu professionnel

La société MG BUILDING CONSULTING va beaucoup plus loin ; à l’issue du diagnostic et bilan, elle peut vous accompagner pour améliorer vos espaces réunions professionnelles, en vous proposant des améliorations à prendre en compte pour vous retrouver avec une qualité d’air irréprochable lorsque vous réunissez vos collaborateurs, vos clients dans vos espaces confinés, ou en vous coachant sur les bons gestes à prendre en compte, si aucune solution technique n’est possible.

Pour revenir aux autres missions [méthodes] de contrôles non-destructifs