Performance énergétique : privilégier la méthode « In Situ » au lieu de calculs théoriques standards pas toujours adaptés au bâtiment !

, par Michel Grenier

Constat

Consultés par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, les professionnels impliqués dans l’efficacité énergétique plébiscitent la mesure in situ comme moyen d’améliorer la performance réelle des bâtiments.

Pourquoi ce doute ?

Après tous les efforts engagés par la France pour réduire la consommation énergétique des bâtiments, il est temps de mesurer la performance réelle atteinte. C’est ce qu’estime l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) qui a organisé le jeudi 22 mai à l’Assemblée nationale une audition publique sur le thème : « Performance énergétique des bâtiments : peut-on faire l’impasse sur la mesure de sa réalité ? ».
L’objectif était de faire le point, avec les acteurs du secteur, sur les conditions dans lesquelles la réglementation thermique pourrait être adaptée pour viser non plus seulement des performances « conventionnelles », évaluées sur plan, mais « réelles », mesurées sur le terrain a posteriori.
extrait de Le Moniteur.fr du 23 mai 2014

MG BUILDING CONSULTING adepte de la méthode "In Visu" !

Le gérant de la société MG BUILDING CONSULTING a toujours privilégié la méthode "In Visu" dans toutes les investigations du bâtiment, car pour lui, aucune autre méthode ne peut remplacer la justesse de l’étude que l’on doit rendre à nos clients. Ancien dirigeant de bureau d’étude, il a voulu, en créant la société MG BUILDING CONSULTING, différencier son offre, par une méthode "plus terrain" ; aller au plus près du bâtiment, prendre en compte les désordres, pour qualifier les pathologies fonctionnelles comme accidentelles, et ainsi proposer un programme de performance énergétique qui prend en compte en priorité les désordres, pour les éliminer durablement. Pour Michel GRENIER, gérant de MG BUILDING CONSULTING, "on ne peut pas rendre son bâtiment plus performant, et aussi plus économe, si on ne règle pas en priorité les désordres accumulés au fil des ans !".
Et il ajoute : "En un an de diagnostics Vision 360°sur différents bâtiments rénovés énergétiquement, j’ai pu révéler des aberrations techniques qui ont compliqué fortement le fonctionnement du bâtiment au lieu de l’améliorer :

  • des logements avec de la condensation persistante sur des points singuliers,
  • des ITE (Isolants thermiques Extérieurs) qui commence à se dégrader (fissures, joints apparents au niveau du revêtement),
  • présence d’humidité stagnante très importante entre le mur et l’isolant thermique consécutive à une mauvaise étude,
  • des systèmes de ventilation mécanique non réhabilités,
  • des ouvrants (fenêtres) non adaptés (absences de bouches d’air) à une ventilation mécanique (contrôlée ou non-contrôlée) du bâtiment,
  • etc.,

Autant de désordres qui n’existaient pas auparavant. Isoler thermiquement des parois opaques est effectivement une bonne méthode pour réduire sa facture énergétique et c’est de toute façon l’objectif du Grenelle de l’environnement, mais il faut savoir le faire intelligemment, au risque de "déconstruire" l’ouvrage pour revenir à une situation d’avant beaucoup moins compliquée pour le fonctionnement logique du bâtiment. Comprendre qu’un bâtiment doit savoir "respirer" pour éliminer toute la vapeur d’eau (condensation de l’eau) produite par l’activité humaine, ; il s’agit du transfert de la vapeur d’eau de l’intérieur vers l’extérieur par les murs, mais aussi par rapport à l’activité atmosphérique qui s’est modifiée ces dernières années et qui complique irrémédiablement tous les calculs théoriques, est un principe fondamental qui doit être pris en compte par toute la filière professionnelle, de l’auditeur à celui qui va réaliser les travaux. Ces critères ne sont pas toujours pris en compte dans les audits énergétiques classiques, et cela peut-être dommageable sur le bon fonctionnement du bâtiment".

"IL VAUT MIEUX ISOLER MOINS QUE TROP ... CECI SERA MOINS PROBLÉMATIQUE POUR LE BÂTIMENT QUE L’INVERSE !"