Perméance des façades à la vapeur d’eau ?
La perméance [1] des façades à la vapeur d’eau est un phénomène naturelle d’hygroscopicité dans les matériaux des façades, parfois mal connu, même des professionnels de la construction ou des experts en assurance, mais résulte de plusieurs conséquences.
Savoir le reconnaître dans une expertise ou dans un diagnostic permet de qualifier à 100% les dégâts ou sinistres.
Les causes essentielles
Les causes essentielles de la perméance des façades à la vapeur d’eau sont :
- Nature des matériaux utilisés dans la construction d’origine,
- Comportement des occupants,
- Défaut de fonctionnement ou de dimensionnement de la ventilation,
- Méconnaissance de l’historique du bâti associée à une aberration technique,
- Rénovations inappropriées [2] contribuant à augmenter les désordres liés à la perméance dans le bâtiment.
Un peu de théorie pour bien comprendre ce phénomène
Comprendre le diagramme de Mollier :
A 20°C, 1 kg d’air peut contenir jusqu’à 14,7 g de vapeur d’eau, cette valeur n’est que de 5,4 g à 5°C !
A température et pression données, le pourcentage d’eau sous forme gazeuse par rapport à cette valeur maximale est appelée « humidité relative de l’air » [HR].
Ainsi, si de l’air à 20°C contient 7,4 g de vapeur d’eau, son humidité relative HR sera de 50% !
Avec une humidité relative à 100%, l’air atteint son point de rosée ; au delà de ce point, la vapeur commence à se condenser en goutelettes.
1 kg d’air refroidi de 20°C à 5°C engendre la formation de 9,3 g d’eau sous forme liquide.

Une seule méthode de Contrôle Non-Destructif pour qualifier ce désordre !
La société MG BUILDING CONSULTING est une des rares sociétés spécialisées à mesurer le taux de vapeur d’eau dans l’air lors de ses investigations.
Ceci lui permet de qualifier, sans faute, la cause de condensation accrue dans les logements, et d’attribuer l’origine du ou des désordres à la perméance de la vapeur d’eau dans les façades.