Tandis que nombre de copropriétaires s’inquiètent de l’approche de la date couperet du 25 décembre 2013, à partir de laquelle la teneur en plomb de l’eau potable ne devra pas dépasser 10 microgrammes par litre, l’ARC vient de proposer à la Fnaim et à l’Unis d’engager une action pour éviter ce que l’association n’hésite pas à qualifier de « catastrophe financière ». Arguant que le taux de plomb admissible dans l’eau (25 mg/l) ne fait pas courir de risque de saturnisme et que le taux de 10 mg/l à venir n’a pas d’autre justification, dixit, que de « servir les intérêts des fabricants de canalisations en PVC, à l’origine de la directive européenne transposée dans la législation française », l’ARC part en guerre contre les professionnels qui se saisissent de la future obligation pour agiter l’épouvantail des sanctions pénales. « Au cours des AG qui commenceront à se tenir dès la rentrée, les copropriétaires seront incités à voter des travaux coûteux et souvent inutiles », avance l’ARC, qui envisage de lancer une action sur trois fronts : rassurer les copropriétaires et leur proposer un plan d’action adapté à chaque situation, empêcher les syndics et plombiers indélicats de sévir par intimidation des copropriétaires et, enfin, mobiliser associations et chambres professionnelles pour obtenir du gouvernement un report de la date limite de 2013 à 2020, une possibilité offerte par la directive européenne.
(document extrait de Le Particulier.fr)
Conformité plomb dans l’eau potable au 25 décembre 2013 !