80% des désordres dans les bâtiments sont liés uniquement à l’eau et cela ne va pas s’arrêter ... bien au contraire !

, par Michel Grenier

Le constat !

2°C de plus sur la température actuelle d’ici 30 ans, cela ne vous parle peut-être pas beaucoup, hormis les périodes caniculaires qui seront de plus en plus fréquentes en période estivale ; mais 2°C de plus dans l’atmosphère apportent aussi des variations climatiques plus importantes et plus problématiques dans notre vie de tous les jours. Nous aurons aussi des hivers plus rigoureux avec des tempêtes de neige qui seront plus fréquentes, ainsi que des averses de pluie destructrices.
En 2050, on prédit que notre planète sera devenue un peu plus hostile pour la vie humaine ; malgré les presque 10 ans après l’entrée en vigueur du traité de Kyoto, visant à réduire les émissions de gaz à effet de Serre ; le bilan est désastreux, et cela ne va pas s’arranger malgré les quelques implications du Développement Durable qui tardent à se mettre en place.
"Mettre un pansement sur une jambe de bois" n’a jamais soigné, il faut donc se préparer à soigner ce que l’on peut pour éviter le pire. Rendre performant son bâtiment pour dépenser moins d’énergie et surtout relâcher moins de gaz à effet de serre, c’est impératif, mais cela ne suffira pas à éviter le changement climatique, donc il faut aussi rendre son bâtiment plus apte à subir les intempéries à venir.

Un peu de physique pour mieux comprendre la situation

Qui dit hausse des températures dit augmentation de la vapeur d’eau dans l’atmosphère, en moyenne 7% d’humidité relative de plus par degré supplémentaire. De ce fait les nuages vont se former beaucoup plus facilement et accumuler des stocks d’eau très importants sur des périodes très courtes. Ces effets de stockage d’eau vont accroître les effets d’inondation sur les régions à risques de type épisode cévenol. [1]

Il faut donc réfléchir aux moyens de s’adapter à ces situations catastrophiques, et se protéger de l’extérieur : le bâtiment deviendra ce rempart aux intempéries, mais pour cela il faudra soigner ce qui doit l’être, et rendre son bâtiment apte à recevoir les conséquences des intempéries.

La pluie, une ennemie naturelle pour vos bâtiments anciens mal entretenus

80% des désordres sont liées au problème de l’eau, avec l’aggravation des intempéries, l’eau va forcément s’introduire plus facilement sur les pathologies fonctionnelles comme accidentelles des bâtiments. La conséquence est que nous allons nous retrouver avec des infiltrations d’eaux pluviales plus importantes, ce qui va aggraver des situations déjà présentes, comme de la condensation accrue dans des appartements (due à de la mauvaise ventilation), ou encore des degrés d’hygroscopicité plus importants sur des anciens murs non adaptés à cette nouvelle situation météorologique.

S’adapter dès maintenant pour éviter le pire demain !

Il faut diagnostiquer globalement son bâtiment ancien afin d’en connaître ses faiblesses, et surtout catégoriser ses pathologies fonctionnelles comme accidentelles car après les avoir identifier, il faut les soigner rapidement, ce qui vous évitera le pire en cas d’intempéries désastreuses sur des années à venir et pourquoi pas dès cet hiver !

La société MG BUILDING CONSULTING, spécialiste de l’ingénierie ad hoc [2] du bâtiment, spécialiste sur les désordres dans le bâtiment, peut vous établir un diagnostic et bilan complet de votre bâtiment ancien comme plus récent pour découvrir vos pathologies fonctionnelles comme accidentelles...afin de vous éviter le pire, demain !

Notes

[1Un orage cévenol, épisode cévenol ou pluies cévenoles, désigne un type particulier de pluie qui affecte principalement les Cévennes et le piémont cévenol, dans le sud de la France. Ces épisodes violents provoquent souvent de graves inondations.

[2(*) Ingénierie ad hoc (du latin « pour cela ») : ingénierie qui convient à une situation, à un usage, ou, à un besoin spécifique.